Né à Testour en 1768, Sidi Brahim Riahi a poursuivi ses études à la Zitouna, avant d’enseigner dans cette prestigieuse université de théologie.
Une rencontre décisive
Arrivé à Tunis, le natif de Testour habita dans les medersas Achouria et de Bir Lahjar avant de s’installer dans une maison de la médina qui lui fut octroyée par le ministre Youssef Saheb Ettabaa.
Avant de devenir l’homme auréolé de sainteté que la tradition nous a fait connaitre, Sidi Brahim mena une vie politique et diplomatique qui le mènera à effectuer des missions à Istanbul et Fès.
C’est à Fès que ce saint personnage rencontra Sidi Ahmed Tijani et adhéra à la confrérie de la Tijania. Sidi Brahim deviendra le représentant et le diffuseur de cette « tariqa » en Tunisie.
Un mausolée embelli par Ahmed Bey
A cette époque, il commença la construction du mausolée de la rue Sidi Brahim Riahi mais ne put achever l’édifice de son vivant. Ce sera Ahmed Bey en personne qui achèvera les travaux durant son règne au milieu du dix-neuvième siècle.
Cette zaouia, l’une des plus belles de Tunis, est ouverte aux visiteurs et abrite la tombe du saint. Tous les jours et chaque vendredi, les fidèles se retrouvent dans cet espace et continuent à rendre hommage à Sidi Brahim.
H.B.