Au onzième siècle, les remparts de Tunis étaient dotés de cinq portes dont la plupart des noms sont encore en usage de nos jours.
Au onzième siècle, les remparts de la médina de Tunis étaient à la fois constitués de murailles et de fossés.
Cette enceinte de la ville prenait la forme de murs de briques, d’argile et de pierre de taille. Elle a été démantelée puis restaurée à plusieurs reprises sous les Aghlabides et les Khorassanides respectivement au neuvième siècle et au douzième siècle.
Le géographe arabe Al Bakri mentionne l’existence de cinq portes à cette époque lointaine. Ces portes étaient nommées Bab Al Jazira, Bab Carthagéne, Bab Al Sakkayin et Bab El Arta. Le géographe ne mentionne pas expressément Bab Bhar mais cette porte existait également.
De nos jours, Bab Bhar, Bab Carthagéne et Bab Al Jazira sont des toponymes connus de tous. Ces noms ont survécu par delà les siècles.
Par contre, selon plusieurs historiens, Bab Al Sakkayin (la porte des porteurs d’eau) ne serait autre que Bab Souika (la porte du petit marché).
De même, Bab Arta serait la future porte de Bab Menara. Il est à noter que le toponyme Arta serait le nom d’une localité qui se trouvait à l’ouest de Tunis.