J’avoue une vĂ©ritable fascination pour les mosaĂŻques antiques! Des centaines de fois, je reviens les admirer au musĂ©e du Bardo ou encore Ă Sousse et El Jem et je ne suis toujours pas rassasiĂ©.
C’est que vue sous un certain angle ou encore selon tel dĂ©tail, ces mosaĂŻques changent du tout au tout.
On peut les voir en tant qu’ensembles mais aussi comme des forĂŞts de symboles qui fourmillent de dĂ©tails surprenants.
Il en est ainsi de quelques mosaĂŻques dans lesquelles je retrouve des rĂ©miniscences de Picasso et de l’art contemporain.
Ainsi, une seule mosaïque regorge de taureaux qui ont des formes singulières et des dimensions plastiques évidentes.
Personnellement, je ne me lasse pas de les admirer tout en mĂ©ditant sur la dette que les artistes contemporains ont par rapport Ă ces anonymes de l’AntiquitĂ© qui savaient ĂŞtre si modernes.
Dans ce bestiaire taurin, je retrouve ainsi aussi bien des traces de Picasso que des balbutiements de modernité.
Il faut savoir regarder – que dis-je observer ! – ces Ĺ“uvres avec nos yeux d’aujourd’hui car ces tesselles ne sont pas figĂ©es dans le temps et l’espace mais cèlent toujours le dĂ©sir de leurs auteurs des siècles antĂ©rieurs.
Qu’ajouter sinon qu’il ne s’agit pas d’un hasard si j’ai croisĂ© Picasso au Bardo ! A vous maintenant d’en juger…

