A la veille des JournĂ©es cinĂ©matographiques de Carthage, un regard s’impose sur l’hĂ©catombe vĂ©cue par les salles de cinĂ©ma ces dernières dĂ©cennies.
Ci-gĂ®t le Palmarium, reine des salles…
Comptant une centaine de salles Ă travers le pays, le parc de salles s’est ainsi rĂ©trĂ©ci comme peau de chagrin, tout en voyant disparaitre les unes après les autres les salles qui ont fait l’histoire du septième art en Tunisie.
Les dernières victimes ne sont autres que les Champs Elysées, le Capitole, le Biarritz et Le Ciné Soir qui se trouvaient toutes sur les grandes avenues de Tunis ou bien à leur proximité immédiate.
Mais avant cela bien des salles ont l’une après l’autre mis la clĂ© sous la porte. A commencer par le mythique Palmarium…
Studio 38, Cinémonde, Lido et Globe
Qui se souvient encore du Midi Minuit, de l’Empire ou de l’Ecran ? Que reste-t-il du KlĂ©ber, du CinĂ© Star ou du Marivaux ?
Toutes ces salles Ă l’instar aussi du Globe, du Studio 38 et du CinĂ©monde ont disparu. Heureusement d’autres comme le Paris, le Mondial, le Rio ou l’Alhambra se sont recyclĂ©es en théâtres et n’ont pas totalement perdu leur vocation de lieux de spectacle.
Le bon vieux temps du cinéma
Pourtant d’autres comme le Lido ou le Bijou ont purement et simplement disparu. On ne peut plus dĂ©sormais que se souvenir de ces salles d’hier comme le Rex de la Goulette, le Vox du Bardo ou le CinĂ© Azur d’Ezzahra.
Heureusement, il reste encore quelques dinosaures Ă l’image du Palace, du ColisĂ©e ou de l’ABC pour nous rappeler le bon vieux temps du cinĂ©ma…
H.B.
