GĂ©nĂ©raliste rĂ©putĂ©, le docteur Daniel Kalfon a connu des gĂ©nĂ©rations de patients avant de prendre sa retraite du cĂ´tĂ© de Nice et de la CĂ´te d’Azur.
Son cabinet se trouvait au Passage, non loin de l’hĂ´tel Majestic, Ă la rue Lucie Faure, anciennement rue de Bordeaux. Aujourd’hui, il ne reste qu’une boĂ®te aux lettres.
Il fallait monter Ă l’Ă©tage d’un immeuble cossu pour trouver le cabinet de ce mĂ©decin qui a exercĂ© jusqu’Ă l’âge de 90 ans avant un dĂ©part en France en 2016.
De petite taille mais massif, le cabinet du docteur Kalfon était un repère pour ses patients qui appréciaient aussi bien son art que son accueil et ses ordonnances qualifiées de raisonnables.
En effet, ce mĂ©decin de famille ne vous donnait que les remèdes nĂ©cessaires et n’avait pas la main lourde sur les mĂ©dicaments.
Ses patients ont aussi une pensée affectueuse à Marie Ducoli qui fut la dernière de ses secrétaires médicales et coule elle aussi une retraite méritée à la Marsa.
Le docteur Kalfon, c’est toute une Ă©poque et le souvenir d’un Tunis multicolore oĂą coexistaient bien des communautĂ©s.
En ce temps, plusieurs mĂ©decins Ă©taient issus de la diversitĂ© Ă l’instar des docteurs Kalfon, Bedoucha, Zana, Bonan et de nombreux autres.
(Crédit photos : Hatem Bourial)
