A chacun selon ses moyens et que la foi resplendisse! C’est au cours d’une pĂ©rĂ©grination dans la mĂ©dina que je me suis retrouvĂ© nez Ă nez avec ce minaret.
C’est dans la prolongement de la rue Mohsen, juste Ă cĂ´tĂ© de la rue El Abri, que se trouve cette mosquĂ©e de quartier, au seuil de la « houma » des Andalous.
Levant les yeux, j’ai pu plonger mon regard dans ce minaret pas comme les autres puisqu’il est construit en plexiglas, dans un matĂ©riau aussi lĂ©ger que transparent.
Trouvant l’idĂ©e ingĂ©nieuse et plutĂ´t insolite, je m’empresse de partager avec vous cette rencontre fugace avec un minaret qui n’est pas du tout comme les autres tout en rĂ©vĂ©lant le dĂ©sir de bien faire de ceux qui l’ont bâti.
Maintenant, on peut toujours poser des questions. S’intègre-t-il harmonieusement au paysage? Ne risque-t-il pas de s’envoler en cas de bourrasque? Et puis, est-ce que cela va lancer une mode parmi les centaines voire les milliers de « masjeds » (oratoires) que compte le pays?
Attendons voir et ne manquons pas de saluer l’ingĂ©niositĂ© de celui qui a inventĂ© cette nouvelle catĂ©gorie de minarets. D’ailleurs, il gagnerait Ă vite breveter son « invention »!
