Entre Gallala et El Kantara, sur les hauteurs d’un petit plateau, se trouve le point le plus élevé de l’île. Il culmine à 52 mètres et domine les environs.
A cet endroit, non loin du village de Sedouikech, se trouve une mystérieuse mosquée souterraine blanchie à la chaux comme la plupart des mosquées djerbiennes, dont la silhouette est d’une beauté rustique.
Seulement deux coupoles sont visibles, soulignant le caractère défensif de cette mosquée entièrement souterraine.
Datant du douzième siècle, cet édifice était non seulement un lieu de prières mais aussi un observatoire d’où l’on pouvait voir sans être vu.
Restaurée par l’Institut national du Patrimoine en 1990, cette mosquée qui se nommait « Jemaa Louta » (la mosquée d’en-bas) est aujourd’hui désaffectée.
A l’ombre du sanctuaire, les oliveraies de la « ghaba » djerbienne préservent la quiétude et la mystérieuse majesté des lieux.