C’est un cri d’alarme que je voudrais pousser, un appel aux responsables qui semblent ignorer le sort malheureux des bassins aghlabides de Kairouan qui furent à l’origine de la splendeur de cette ville en alimentant en eau sa population.
Délaissés, relégués, abandonnés, ces bassins souffrent d’une inqualifiable pollution et font honte à voir.Jonchés de bouteilles et de détritus, ces témoins du passé glorieux de la première ville de l’Islam en Afrique du nord sont dans un état lamentable, indigne d’une ville au passé immémorial et au tourisme vivace.
Ces quelques photos prises la semaine dernière sont plus éloquentes que mille discours. Elles nous disent la crasse et la honte dans lesquelles se complait un monument historique de haute mémoire…
H.B.