L’abolition de l’esclavage en Tunisie remonte au 23 janvier 1846. C’est un décret beylical promulgué par Ahmed Bey qui a mis fin à cette pratique, il y a 178 ans.
C’est à ce bey réformateur que nous devons l’abolition de l’esclavage en Tunisie. Cette décision souveraine, la Tunisie l’a prise avant beaucoup d’autres pays.
C’est dans un élan moderniste que ce bey a pris cette décision qui, 178 ans plus tard, reste l’une des fiertés de la Tunisie.
En effet, c’est avec ce bey de la dynastie husseinite, fondée en 1705 et abolie en 1957, que la Tunisie a connu son premier grand dessein moderniste et réformiste. Il convient de saluer la mémoire d’Ahmed Bey et souligner notre dette envers ce souverain du dix-neuvième siècle. Ahmed Bey repose dans la vaste salle des sépultures des souverains à Tourbet El Bey.
Légèrement décalée, cachée par une colonne de marbre, sa tombe est quelque peu anonyme. Elle n’en garde pas moins la mémoire d’un bey qui a vu grand pour son pays. Car au fond, la modernité voulue par Bourguiba trouve son socle dans le rêve réformiste d’Ahmed Bey.
Saurons-nous nous souvenir de ce bey alors que nous faisons nôtre son initiative historique ?