Nous sommes nombreux Ă nous souvenir de la saga de Henri Bondin, ce Maltais de Tunis qui se lança en 1910 dans l’industrie du cafĂ© et rĂ©ussit son entreprise au point de devenir l’incontestable leader du marchĂ© tunisien.
Vendant son café moulu ou en grains, Bondin continue à avoir une clientÚle fidÚle alors que la maison est passé entre les mains de la famille Ben Yedder en 1964.
Les cafĂ©s Bondin, c’est d’abord une incomparable icĂŽne, celle de ce personnage de cafetier en train de verser une tasse qu’on devine pleine d’arĂŽme et qui continue Ă ĂȘtre le point de repĂšre des accros de la marque.
Bondin, c’est aussi la saga d’une famille qui a commencĂ© sa route vers le succĂšs dans une petite boutique du MarchĂ© central de Tunis, avant de s’installer dans ses locaux historiques de la rue d’Espagne. Jusqu’Ă rĂ©cemment, un passage Bondin soulignait l’histoire de lieux et faisait resurgir le souvenir de ces centaines de clients qui attendaient d’ĂȘtre servis alors que les effluves de cafĂ© emplissaient l’air.
Et pourtant, nous sommes peu nombreux Ă nous souvenir du visage de ce cher Henri Bondin qui a Ă©crit une des plus belles pages de notre histoire avec le cafĂ©! Le voici donc ce visage et ce sourire Ă©nigmatique, celui d’un homme qui a introduit en Tunisie plusieurs variĂ©tĂ©s de cafĂ© et dont les entrepĂŽts du port avaient la rĂ©putation de lieu des plus protĂ©gĂ©s de Tunis.
Une longue saga qui dure depuis plus d’un siĂšcle et qui se poursuit de nos jours encore grĂące au relais pris par les Ben Yedder, un autre nom de l’excellence dans le domaine du cafĂ©.
