Dans la Tunisie des Ottomans, les garnisons de janissaires se trouvaient réparties sur les principales villes côtières et aussi dans les zones frontalières.
CommandĂ©es par le Bach Agha, ces garnisons disposaient aussi du corps de cavalerie des Bach Hamba qui Ă©taient au nombre de deux, l’un chargĂ© de la sĂ©curitĂ© du palais et l’autre ayant pouvoir de police sur les autochtones non turcs.
Il faut noter que les janissaires ottomans Ă©taient de diverses origines. Ils pouvaient provenir du Levant, compter parmi les convertis Ă l’Islam ou descendre de Turcs mariĂ©s Ă des femmes tunisiennes. Dans ce dernier cas, ils sont nommĂ©s Kouloghli.
Il existait alors un corps des Zouaoua, des cavaliers en gĂ©nĂ©ral d’origine kabyle, qui Ă©tait commandĂ© par un Agha particulier. Ce dernier Ă©tait secondĂ© par un Khodja qui lui, Ă©tait en particulier chargĂ© de l’intendance.
Ces fonctions militaires ottomanes ont survĂ©cu Ă travers des noms de famille sont il est clair que les ancĂŞtres Ă©taient d’ascendance turco-ottomane.
