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Accueil Épingle

Tunisie : L’État relance la traque des fonds étrangers dans le milieu associatif

par Ramzi Haddad
vendredi 24 octobre 2025 10:49
dans Épingle, National
Tunisie: George Soros a rencontré Rached Ghannouchi en 2015

De l’affaire Namaa Tounes à la nouvelle enquête ouverte en octobre 2025, les soupçons d’ingérence reviennent hanter la scène associative tunisienne.

En Tunisie, le dossier des financements étrangers suspects refait surface avec insistance. Près de trois ans après l’affaire Namaa Tounes, le ministère public a ouvert, le 22 octobre 2025, une enquête visant plusieurs associations soupçonnées d’avoir reçu d’importants fonds venus de l’étranger. Selon les premières informations relayées par la presse, il s’agirait de montants considérables, transférés sous couvert d’aide au développement ou de soutien à la société civile.

Selon Al Chourouk, le parquet a saisi la Cour des comptes, la Banque centrale et le ministère des Finances afin de vérifier les flux financiers d’une centaine d’associations. Le journal évoque même “l’argent de Soros dans le collimateur de la justice”, allusion à l’implication présumée de réseaux internationaux de financement.
Selon le même média, 29 % des associations tunisiennes ne disposent d’aucun compte bancaire, un chiffre qui illustre la vulnérabilité structurelle du contrôle des fonds étrangers.

Une fois encore, la frontière entre engagement civique et influence politique semble poreuse.

L’affaire Namaa Tounes, point de départ d’une série de soupçons

C’est en 2022 que le pays découvre l’ampleur du phénomène. L’association Namaa Tounes, présentée comme une structure de développement économique, est alors accusée d’avoir servi de canal de financement pour des dirigeants d’Ennahdha, le principal parti islamiste du pays.

Près d’une centaine de cadres sont cités, dont Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement, Adel Daâdaâ et Abdelkrim Slimane, tous soupçonnés d’avoir bénéficié de transferts de fonds provenant de structures humanitaires à l’étranger.

Le pôle judiciaire antiterroriste s’empare du dossier, considérant la gravité des flux financiers en cause. La justice refuse la libération de certains accusés, estimant que les soupçons d’ingérence étrangère demeurent sérieux.

Lire aussi:

Affaire « Nama » : Jebali et Daadaa en liberté, Mouadh Ghannouchi recherché

Une vigilance constante des autorités

Trois ans plus tard, le sujet ressurgit dans un contexte politique tendu. La nouvelle enquête de 2025 rappelle celle de 2024, au cours de laquelle les comptes bancaires de plusieurs associations avaient été gelés par décision judiciaire.

Le ministère des Finances, appuyé par la Banque centrale, justifiait alors ces mesures par la nécessité de « préserver la souveraineté économique » du pays.

Les autorités affirment vouloir renforcer la transparence financière du secteur associatif, devenu depuis 2011 un acteur incontournable de la vie publique, mais parfois instrumentalisé à des fins politiques.

Lire aussi:

Tunisie : Les fonds de plusieurs associations gelés

Une vieille inquiétude : le précédent Soros

Les débats actuels trouvent leurs racines dans un épisode plus ancien.
En 2015, le milliardaire américain George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations, était reçu à Carthage par Béji Caïd Essebsi. Il avait également rencontré Rached Ghannouchi, alors chef du mouvement Ennahdha.

Officiellement, ces rencontres visaient à renforcer le soutien international à la transition démocratique tunisienne.
Mais elles avaient suscité des interrogations sur l’influence des fondations internationales dans les affaires internes du pays.

Lire aussi:

Le milliardaire Georges Soros, président de l’Open Society Fondation, au Palais de Carthage

George Soros a bâti sa fortune dans la finance avant de consacrer une part importante de ses ressources à la philanthropie.
À travers son réseau de fondations, présent dans plus de 120 pays, il finance des projets de gouvernance, de droits humains et de participation citoyenne.

Ses détracteurs l’accusent d’utiliser ces leviers pour façonner des transitions politiques conformes à une vision libérale de la démocratie.
En Tunisie, son nom reste associé à l’émergence, après 2011, de plusieurs ONG locales inspirées des programmes de l’Open Society.

Souveraineté et ouverture : un équilibre fragile

Depuis la révolution, le pays a vu fleurir plus de 23 000 associations, souvent dépendantes de bailleurs internationaux.
Si ce soutien a permis d’accompagner des initiatives citoyennes réelles, il a aussi ouvert la voie à une dépendance financière structurelle.
Les enquêtes successives traduisent la difficulté pour l’État tunisien de concilier transparence, autonomie et coopération internationale.

« Le financement étranger n’est pas illégal en soi, mais il devient problématique lorsqu’il influence la décision publique », souligne un juriste contacté par Webdo.

Treize ans après 2011, la Tunisie continue de chercher cet équilibre fragile : un espace civique libre, mais préservé des logiques d’ingérence.
Un débat que la nouvelle enquête de 2025 ne manquera pas de raviver.

Lire aussi:

Financements étrangers suspects : Refus de libération pour Abdelkrim Slimane

Tags: Béji Caïd EssebsiGeorge SorosGhannouchiTunisie

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