La fédération générale de l’enseignement de base a confirmé le maintien de la grève sectorielle prévue pour ce mardi 7 octobre, en l’absence d’une convocation officielle du ministère de l’Éducation ou de celui des Affaires sociales. Selon son secrétaire général adjoint, Iqbal Azzabi, aucune réunion de réconciliation n’a été programmée, malgré six mois d’attente.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Azzabi a insisté sur la détermination des enseignants à exercer leur droit de grève « jusqu’à la satisfaction de leurs revendications légitimes ». Conformément aux modalités arrêtées, les enseignants se rendront à leurs postes dans la matinée avant de rejoindre les sièges des unions régionales de l’UGTT pour les rassemblements de protestation.
Des revendications restées lettre morte
La fédération réclame, entre autres, l’amélioration de la situation matérielle des enseignants, la révision du système de promotions et de primes, ainsi que la mise en œuvre d’un plan de réforme du secteur éducatif, jugé en crise « tant sur le plan structurel que pédagogique ». Ces revendications figuraient déjà dans la motion professionnelle publiée le 1er août dernier.
Une commission administrative sectorielle se réunira à l’issue de la journée de grève pour définir les prochaines étapes du mouvement. Pour l’heure, les syndicats dénoncent un blocage du dialogue social et un désengagement du ministère face aux attentes d’un corps enseignant en quête de reconnaissance et de stabilité.