Hausse des recrutements, investissements régionaux, réformes structurelles : l’exécutif fixe ses priorités économiques lors d’un Conseil ministériel présidé par Sarra Zaafrani Zenzri.
Un budget stratégique discuté à la Kasbah
Réuni mardi 29 juillet 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah, le Conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a planché sur les grandes lignes du budget économique 2026. Ce projet s’inscrit dans la continuité du plan de développement quinquennal 2026-2030, en mettant l’accent sur les piliers sociaux, économiques et territoriaux de la relance.
Plus d’emplois et un soutien accru aux plus vulnérables
L’exécutif entend mieux intégrer les couches sociales à faibles revenus et améliorer leurs conditions de vie. Parmi les mesures envisagées : l’ouverture de nouvelles perspectives d’embauche dans la fonction publique, ainsi que la régularisation de situations administratives en suspens. Objectif : réduire le chômage tout en renforçant la cohésion sociale.
Le développement régional en ligne de mire
Dans la foulée des consultations locales et régionales, le gouvernement prévoit de relancer l’investissement dans les régions, notamment à travers les recommandations issues des conseils locaux et des districts. Le but : corriger les déséquilibres territoriaux et créer un tissu économique plus équitable.
PME, énergies vertes et économie parallèle : les leviers de la relance
Le Conseil a insisté sur la nécessité de stimuler l’investissement public pour encourager le privé. Les PME et sociétés communautaires seront incitées à investir dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’éducation, les transports ou encore les énergies renouvelables.
Parallèlement, l’exécutif entend intégrer l’économie parallèle et réformer les entreprises publiques en difficulté.
Cap sur une économie compétitive et tournée vers l’Afrique
Une nouvelle politique industrielle est en préparation, axée sur l’innovation et les technologies modernes ; l’amélioration de la compétitivité nationale ; le développement des échanges avec les marchés africains.
Des efforts sont également attendus pour moderniser les infrastructures, soutenir le tourisme, les transports et les communications.
Une approche participative rompant avec les anciens schémas
La cheffe du gouvernement a insisté sur une approche ascendante partant du local vers le national. Le budget économique 2026 doit, selon elle, traduire un nouveau modèle de développement, alliant croissance et justice sociale, et rompre avec les méthodes passées jugées inefficaces.