L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réclamé, ce mercredi, l’ouverture urgente de négociations dans la fonction publique et le secteur public, estimant que tout retard dans le lancement des négociations constitue un refus de la part du pouvoir d’engager un dialogue social et un blocage du processus des négociations sociales.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son instance administrative, tenue mardi, l’UGTT a souligné la nécessité de mettre en œuvre les accords conclus, en particulier ceux des 6 février 2021 et 15 septembre 2022, de finaliser les négociations sur les statuts généraux et spécifiques, et de réviser les salaires.
Elle a également réclamé une revalorisation du salaire minimum garanti afin de compenser la dégradation du pouvoir d’achat.
L’Union a souligné l’impasse dans les négociations sociales dans le secteur privé, dénonçant un manque de sérieux dans leur conduite. Elle a tenu le gouvernement et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) pour responsables de la persistance des tensions sociales.
L’UGTT a appelé à la reprise des séances de négociation dans les prochains jours, réaffirmant son attachement à des négociations sectorielles, à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, afin de rendre justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.
Elle a par ailleurs exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents, et a condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, avec la complicité de certains régimes arabes officiels, appelant à l’arrêt des massacres et à la lutte contre les politiques de déplacement forc