Deux nouveaux massacres ont ensanglanté la bande de Gaza ce vendredi matin. Au moins 34 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes visant le camp de Nuseirat et la ville de Deir al-Balah, en pleine attente d’aide humanitaire. Le bilan humain s’alourdit dans un territoire ravagé par près de neuf mois d’offensive.
La bande de Gaza a été à nouveau frappée par la violence des bombardements israéliens vendredi à l’aube, causant la mort d’au moins 34 civils palestiniens, selon l’agence de presse officielle Wafa.
Au camp de Nuseirat, dans le centre du territoire, une frappe a visé un groupe de personnes rassemblées près du carrefour des Martyrs, alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire. L’hôpital Al-Awda a confirmé la mort de 23 personnes et l’arrivée de nombreux blessés.
Quelques heures plus tard, un autre raid a touché une maison dans la zone d’Al-Maaskar, à l’ouest de Deir al-Balah. D’après le Croissant-Rouge palestinien, 11 personnes y ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées. Les victimes ont été transférées à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa.
Ce nouveau drame humanitaire succède à celui de mardi dans le sud de la bande de Gaza où plus de 50 civils ont été tués et plus de 200 blessés dans une attaque israélienne près d’un centre de distribution d’aide humanitaire, dans la ville de Khan Younès.
Depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre 2023, Gaza vit sous un déluge de feu, de destruction et de déplacements forcés. Les autorités palestiniennes font état de 55 000 morts et plus de 130 000 blessés, en majorité des femmes et des enfants. À cela s’ajoutent plus de 11 000 disparus, une famine dévastatrice, et un exode massif de civils.
Cette campagne militaire, qualifiée de génocidaire par plusieurs voix internationales, continue de se dérouler en dépit des appels de cessez-le-feu et des décisions contraignantes de la Cour internationale de Justice.