Il serait injuste de jeter la pierre aux agents municipaux. C’est plutôt d’incivisme et de comportements à bannir qu’il s’agit !
Pourquoi dès les trois coups de l’été Sidi Bou Said subit-il les assauts de l’incivisme et de la pollution ? Ce rituel est désormais bien ancré et chaque année, ce sont des tonnes de détritus qui jonchent les lieux les plus emblématiques du tourisme en Tunisie.
Les mains coupables qui sont à l’origine de ce vandalisme ordinaire doivent être rappelées à l’ordre. Et il faudrait aussi cesser de jeter la patate chaude aux édiles du village qui n’ont pas les moyens de faire face à cette pollution qui sape l’identité touristique de Sidi Bou Said et devrait faire honte à tous les Tunisiens.
Comment osons-nous laisser déambuler des touristes dans des rues maculées par la crasse ? Comment acceptons-nous que des familles tunisiennes soient confrontées aux rodéos de motocyclettes sur la seule grande artère du village ? Pourquoi abandonner à leur sort les habitants de Sidi Bou Said qui ne savent plus à quel saint se vouer face au surtourisme et au vandalisme ordinaire ?
Les pouvoirs publics devraient prendre la mesure de cette situation et trouver une parade adéquate et durable.
En attendant, la pollution est partout, à flanc de colline, dans la rue et aussi comme le montrent les photos d’une de nos lectrices, le long des marches des escaliers qui vont du village jusqu’à la mer.