Gaza a vécu un Aïd al-Fitr tragique, ce 30 mars, sous les bombardements israéliens, avec au moins 20 morts, principalement des femmes et des enfants, selon les autorités sanitaires.
Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une contre-proposition à un plan de cessez-le-feu accepté par le Hamas, la population palestinienne endure une crise humanitaire catastrophique. Le ministère de la Santé de Gaza recense 50 277 morts et 114 095 blessés depuis le début de la guerre, tandis que le Bureau des médias gouvernementaux évoque plus de 61 700 victimes, incluant des milliers de disparus sous les décombres.
Les familles, privées de nourriture et de ressources, ont marqué la fin du Ramadan par des prières près de mosquées détruites. « C’est l’Eid de la tristesse », témoigne Adel al-Shaer, évoquant la perte de 20 membres de sa famille, dont quatre neveux, rapporte Al Jazeera. Depuis la rupture de la trêve le 18 mars, Israël a intensifié ses frappes et bloqué l’aide humanitaire, aggravant la famine.
Les médiateurs égyptiens et qataris tentent de relancer les négociations, le Hamas ayant accepté un nouveau plan de paix. Israël, en coordination avec les États-Unis, a soumis une contre-offre. Plus de 50 000 Palestiniens ont péri dans ce que la majorité des observateurs dans le monde qualifient de génocide, alors que les appels internationaux pour un arrêt des violences restent sans réponse.