Les États-Unis ont mené des frappes aériennes de grande ampleur au Yémen, faisant au moins 31 morts, après que Donald Trump a mis en garde les Houthis contre toute attaque de navires en mer Rouge.
Cette offensive, la plus significative depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche, intervient alors que les Houthis menaçaient de s’en prendre aux navires liés à Israël en raison du blocus sur Gaza.
Les bombardements ont touché Sanaa, Saada et al-Bayda, causant la mort de nombreuses femmes et enfants, selon le ministère de la Santé houthi. En réponse, les Houthis ont dénoncé une « agression américano-britannique » et promis des représailles.
Trump a défendu cette opération comme une démonstration de « force létale écrasante » et a sommé l’Iran de cesser immédiatement son soutien aux Houthis. « Votre temps est écoulé », a-t-il averti sur Truth Social.
Téhéran a condamné ces frappes, les qualifiant de violation flagrante du droit international.
Sur le terrain, la population yéménite vit dans la peur. « Les explosions étaient si puissantes qu’on aurait dit un tremblement de terre », témoigne un habitant de Sanaa.
L’administration Trump justifie ces attaques par la menace houthie sur la navigation en mer Rouge, bien que le groupe n’ait pas encore mis ses menaces à exécution.