La Maison Blanche a pris la décision choc de suspendre toutes les livraisons d’armements et de munitions à Kiev.
L’objectif affiché : contraindre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à accepter un cessez-le-feu sans condition et à présenter des excuses après une altercation tendue avec Donald Trump lors d’une réunion au bureau Ovale.
Cette décision s’inscrit dans une logique de pression brute et de manipulation politique, un moyen pour l’administration Trump de soumettre l’Ukraine à ses volontés. Trois jours après cette rencontre houleuse, la Maison Blanche a, une nouvelle fois, offert un cadeau empoisonné à Moscou, suspendant son soutien militaire à un pays déjà en guerre depuis l’invasion russe de 2022.
Depuis le début du conflit, les États-Unis ont alloué pas moins de 67 milliards de dollars (environ 64 milliards d’euros) à l’Ukraine pour son soutien militaire. Mais aujourd’hui, au lieu de continuer à traiter Kiev comme un allié, l’administration américaine semble vouloir l’humilier, la rendant plus vulnérable face à l’agression russe. Sous prétexte d’une volonté de rechercher une paix immédiate, Donald Trump semble prêt à sacrifier la victime du conflit au nom d’une prétendue équité des pertes humaines.
En agissant ainsi, il tourne le dos non seulement à l’Ukraine, mais aussi aux alliés européens au sein de l’OTAN, qui ont réaffirmé leur soutien indéfectible à Kiev.
Actuellement, 3,8 milliards de dollars restent disponibles, fonds déjà approuvés par le Congrès mais non encore utilisés, laissant entrevoir un soutien militaire limité pendant la période de transition. Bien que l’administration Biden ait cherché à déployer rapidement ces fonds restants, des contraintes administratives et logistiques empêchent toute action immédiate.