La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi est visée par plusieurs affaires dont une en rapport avec une plainte de l’UGTT. La Centrale syndicale a décidé de la retirer.
En effet, le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail, Sami Tahri, a indiqué, hier que le Bureau exécutif national avait décidé de retirer la plainte déposée contre la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi.
L’UGTT avait déposé une plainte, accusant Abir Moussi d’avoir tenu un rassemblement avec un groupe de ses partisans, le 27 mai 2023, devant le siège de l’UGTT, et d’avoir envahi sa cour et perturbé l’avancement des travaux.
Hier, Sami Tahri, a déclaré que « le syndicat avait eu recours à la justice à ce moment-là après que les assaillants aient insisté pour continuer à justifier l’attaque et à défier les syndicalistes ».
Reste que la présidente du PDL reste poursuivie dans plusieurs autres affaires. Elle reste visée par des plaintes déposées par l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), par la Brigade judiciaire d’El Omrane et par l’Union Internationale des Savants Musulmans.
Arrêtée le 3 octobre 2023, en marge de sa protestation devant le bureau d’ordre de la présidence de la République, puis placée en garde à vue, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) est toujours incarcérée depuis l’émission d’un mandat de dépôt à son encontre, le 5 octobre 2023.
Abir Moussi fait face à plusieurs chefs d’accusation de gravité différente, selon son collectif de défense, le chef d’accusation le plus grave étant « attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres, et provocation de désordre sur le territoire tunisien ».