L’armée de l’air ukrainienne et le président, Volodymyr Zelensky, ont dénoncé l’envoi de plus de 75 engins lancés du territoire russe. Il a indiqué que la majorité des drones ont été abattus.
« La Russie a lancé 75 Shahed sur l’Ukraine précisément à la veille de la journée de commémoration du génocide de l’Holodomor. Les dirigeants russes semblent fiers de leur capacité à tuer des gens », a déclaré le président Volodymyr Zelensky sur X, en réaction aux attaques de drones qui ont touché l’Ukraine durant la nuit, et principalement Kiev.
71 drones détruits
Juste avant, l’armée de l’air ukrainienne a déclaré avoir détruit 71 drones de fabrication iranienne sur les 75 lancés depuis la Russie, dont une majorité a ciblé Kiev. Le maire de la capitale, Vitali Klitschko a également dénoncé « l’attaque de drones la plus massive sur Kiev », et annoncé qu’au moins cinq personnes avaient été blessées.
Selon l’armée de l’air ukrainienne, samedi matin sur Télégram, « la défense antiaérienne a fonctionné dans au moins six régions d’Ukraine : Kiev, Soumy, Dnipropetrovsk, Zaporijia, Mykolaïv et Kirovohrad », confirmant avoir détruit 71 drones.
En outre, « à la suite de la chute de débris de drones », un incendie s’est déclaré dans le district de Solomyansk, ainsi que dans les districts de Petchersk et de Podilsk, où les drones neutralisés se sont écrasés cette fois dans des « zones dégagées ».
Des dizaines d’immeubles et bâtiments ont été privés de courant à Kiev à la suite de l’attaque massive de drones dont elle a été la cible. Au total, 77 immeubles résidentiels et 120 bâtiments dans la partie centrale de la ville sont privés d’électricité nous ont confirmé nos sources présentes à Kiev.
Recrudescence d’attaques russes, attendue !
Les Ukrainiens savaient que la Russie pouvait frapper à n’importe quel moment. Samedi 11 novembre 2023, les Kiéviens avaient renoué avec la guerre après deux mois de calme lorsque les sirènes ont brusquement retenti, après deux mois de calme suite à l’explosion de deux missiles russes détruits près de l’aéroport par le système de défense aérien Patriot.
L’administration militaire de Kiev avait d’ailleurs confirmé « qu’il était très probable que l’ennemi teste le système de défense de Kiev » dans l’optique d’une recrudescence d’attaques de ce genre cet hiver, après les frappes de l’hiver dernier qui avaient visé le réseau énergétique ukrainien.