Les chansons ne libèreront pas Gaza, mais elles libèrent les idées ! Message aux « nabbaras » !
Les sionistes pensent étouffer la culture palestinienne en détruisant des centres culturels, des musées et des bibliothèques. Cependant, ils ont négligé une vérité fondamentale : la culture du plus fort prévaudra toujours.
Et la preuve ? Les chansons emblématiques de la résistance palestinienne résonnent non seulement à travers le monde arabe mais aussi occidental, réaffirmant la vitalité d’une culture qui refuse de se plier.
Des Suédois, des Belges et autres sont descendus dans la rue chantant « Leve Palestina », une chanson vieille de cinquante ans qui s’est imposée comme l’hymne indéfectible des partisans de la Palestine.
Créée en suédois par George Totari, un Palestinien exilé en Suède après la guerre des Six Jours, cette chanson résonne d’une actualité frappante à travers la guerre actuelle menée par Israël contre Gaza.
D’autres chants folkloriques, porteurs d’une mémoire collective, trouvent une nouvelle vie à mesure que les communautés palestiniennes et leurs alliés chantent pour la justice et la liberté.
Quelle valeur d’avoir une belle voix
si elle n’est pas donnée à l’humanité ?
Depuis des décennies, les chansons de résistance ont été des catalyseurs puissants de changement et d’humanisme à travers le monde.
Des chansons de résistance et d’humanisme, comme « Win AlMalayin », « Al Helm Alarabi » ou encore « We Are the World » ont démontré comment la musique peut transcender les barrières culturelles et politiques pour inspirer l’humanité à agir pour le bien commun.
Elles ont montré que chanter peut être bien plus qu’une simple expression artistique – c’est un moyen de donner une voix à douleur et de capturer l’injustice.
Actuellement, les chanteurs arabes se contentent – certains par un élan de populisme– de participer à des concerts caritatifs en faveur des Palestiniens. D’autres s’en foutent carrément et dansent avec les porteurs de l’agal et les abbayas.
La créativité artistique doit aller au-delà de la répétition de chefs-d’œuvre du passé. Créer une chanson collective pour la circonstance s’impose à tous les artistes arabes et résonne comme une réponse naturelle à l’injustice.
Ne pas adhérer à ce projet ou faire acte d’inaction est une forme de complicité que le silence alimente davantage.
Le silence de « perdre des opportunités de chanter en Europe et des fans sur Youtube » justifie-t-il un tel comportement ? Autrement quelle valeur d’avoir une belle voix si elle n’est pas donnée à l’humanité ?
Chanter ne peut pas libérer Gaza. Mais ça reste une arme puissante, sinon les criminels n’auraient pensé à censurer les contenus sur les réseaux sociaux et sur les plateformes musicales…
Jihene SALHI