Plusieurs aéroports dans le monde se sont équipés de la technologie de la reconnaissance faciale pour rendre les voyages plus rapides et efficaces. Le dernier en date : l’aéroport international Mohammed V de Casablanca.
Et les résultats obtenus par nos voisins marocains sont, on ne peut plus, spectaculaires. Le temps d’attente à l’arrivée est passé de 21 à seulement 10 minutes, soit une diminution impressionnante de 53%.
Le Maroc ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Cette année, la reconnaissance faciale sera généralisée aux aéroports de Marrakech-Menara, Fès-Saïss et Oujda-Angad.
Et à partir de 2024, les autorités prévoient d’étendre cette expérience révolutionnaire à d’autres aéroports, notamment Agadir-Al Massira, Tanger-Ibn Battouta et Rabat-Salé.
Qu’en est-il de cette technologie dans les aéroports tunisiens ? Sauf preuve du contraire, aucun aérodrome n’utilise la technique de la reconnaissance faciale. Nous n’en sommes pas encore là. Question de priorité, de coût, de législation ? Vraisemblablement tout à la fois.
Si elle n’est pas encore de mise dans les aéroports, rien ne dit, toutefois, que la technologie de la reconnaissance faciale n’est pas utilisée par d’autres services de l’Etat.
En 2019, l’ambassade du Japon en Tunisie avait annoncé un don de matériel de vidéosurveillance, équipé d’un “système de reconnaissance faciale”. Ce don a été annoncé à l’occasion de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), qui s’est tenue du 28 au 30 août 2019 à Yokohama, au Japon.
A l’époque, Khemais Jhinaoui, alors ministre tunisien des Affaires étrangères et Kenji Yamada, vice-ministre parlementaire chargé des Affaires Étrangères du Japon s’étaient accordés sur “une aide financière […] d’un montant de 300 millions de yen (environ 8 millions de DT), pour l’installation d’un système de surveillance et de protection de haute technologie”, selon un communiqué de l’ambassade du Japon en Tunisie, publié sur Facebook le 29 août 2019.