Samir Cheffi a indiqué que les négociations dans le secteur privé ont pris fin et la question qui se pose actuellement, c’est comment appliquer le respect du dialogue social et des négociations.
En marge de la tenue de la réunion du bureau exécutif régional élargi et des secrétaires généraux des unions locales relevant de l’URT, qui se tient aujour’dhui à Hammamet, Cheffi a précisé que des points sont encore en suspens.
Il s’agit, notamment, de l’achèvement de l’amendement de la loi portant statut général de la fonction publique et celui des structures et des établissements publics.
Le responsable syndical a soutenu que des difficultés ont été, en effet, rencontrées, mais récemment tout a été résolu aussi bien pour le secteur public que la fonction publique.
Il a ajouté que la situation difficile nécessite un effort de la part du gouvernement afin de prêter plus d’attention aux propositions et conceptions de la centrale syndicale et d’autres forces intervenantes dans le pays.
Les négociations dans le secteur public ont été achevées avec l’application de l’accord du 14 septembre 2022.
L’accord stipule des augmentations salariales s’élevant à 3,5% pour les agents du secteur public durant les trois prochaines années (NDLR : 2023, 2024 et 2025) et la révision de la circulaire 20 garantissant le droit aux négociations sociales libres.