En période de Ramadan, la charité est un enjeu crucial. Tout sera fait au sein des familles pour soutenir les plus fragiles, les pauvres et ceux qui sont dans le besoin.
Cette sollicitude est nommée « sadaka », autrement dit la charité. Elle découle de l’un des piliers de l’Islam qui est la « zakat ».
Donner est un impératif. Partager aussi. On offre ainsi des repas aux indigents ou aux genséric du voisinage qui pourraient être dans le besoin. On donne aussi de l’argent pour soutenir les familles.
A travers tout le pays, les associations se mobilisent pour offrir des couffins pleins de victuailles ou encore pour offrir des plats chauds à ceux qui en ont besoin.
Il est aussi de tradition de collecter les sommes nécessaires pour la circoncision des enfants de familles défavorisées. Ce rituel a lieu au vingt-sixième jour du mois de Ramadan.
Quelques jours plus tard, les familles distribueront aussi la « fitra » à l’occasion de la fin du mois de jeûne.
Partout, des solidarités actives se mettent en place pour que la « sadaka » ne soit pas un vain mot ni un vœu pieux. A chacun, selon ses moyens pour que personne ne soit abandonné à son sort et que le partage soit la règle.