Non seulement sont-ils inséparables, mais on ne saurait imaginer un mois de Ramadan sans mkharek et zlabia.
Dès le premier jour du mois de jeûne, comme par miracle, les « ftairi » de nos villes troquent leurs beignets pour les arabesques mielleuses de la zlabia et les textures brunes des mkharek.
Toutes les vitrines ruissellent de lumière et sont parées de savantes architectures pâtissières dont les éléments s’emboîtent à la perfection.
Un mois durant, les « khabia » en terre cuite vont celer les anneaux savoureux des mkharek alors que les zlabia à la couleur dorée feront saliver petits et grands.
Rituel incontournable que ces gâteaux frits et imbibés de miel qui, depuis l’enfance bercent nos Ramadan.