Le cri d’alerte a été lancé par le personnel de cette entreprise médiatique publique. Sans salaires, sans couverture sociale ni sanitaire, les journalistes, techniques et employés de Snipe – La Presse – Assahafa crient au scandale.
La situation est tellement grave, que le climat social au sein de l’entreprise risque l’explosion à tout moment, d’autant plus que les salaires du mois de février n’ont pas été versés, ni les primes.
La UNE du journal La Presse de ce mercredi 8 mars 2023, tout en noir, résume parfaitement la situation. On est allé jusqu’à estimer que cette école du journalisme risque la disparition sous silence de l’Etat.
En effet, à quelques jours de son anniversaire, où La Presse soufflera le 12 mars prochain sa 87e bougie, ce journal considéré comme un patrimoine national risque la disparition, un coup dur pour le paysage médiatique, mais aussi pour un Etat qui dit préserver son histoire.
« Fidèle à son identité, La Presse se doit aujourd’hui de demeurer un journal de référence. Pour cela, le Chef de l’Etat et la Cheffe du gouvernement sont appelés à venir à sa rescousse en soutenant financièrement l’entreprise et en accélérant la mise en œuvre des réformes soumises », c’est un message adressé surtout au président de la République qui n’a même pas un clin d’œil pour débloquer la situation.