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Dhafer L’Abidine, une fierté pour la Tunisie

par Neïla DRISS
jeudi 20 décembre 2018 15:50
dans Culture
Dhafer L'Abidine, une fierté pour la Tunisie
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Lors de la 40eme édition du Festival International du Film du Caire (CIFF) qui s’est déroulée du 20 au 29 novembre 2018, l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine avait été choisi en tant que membre du jury de la compétition internationale, compétition la plus importante du festival.

Les membres du jury, présidé par le réalisateur danois Bille August, une des rares personnes à avoir reçu La Palme d’Or deux fois, sont, outre Dhafer L’Abidine, l’actrice kazakh Samal Yeslyamova, le réalisateur philippin Brillante Mendoza, l’actrice libanaise Diamand Bou Abboud (elle était également membre du jury aux JCC 2018), le scénariste et producteur argentin Juan Viera, l’actrice belge Natacha Régnier, la réalisatrice égyptienne Hala Khalil et le réalisateur italien Francesco Munzi.

Je voyais Dhafer à toutes les projections des films en compétition. Il était très assidu et prenait son rôle très au sérieux. Ce qui est conforme à sa réputation de conscience et de respect de ses obligations.

Que pensez-vous du CIFF ? Est-ce la première fois que vous y participez ?

J’ai une relation spéciale avec l’Egypte et avec le CIFF, que j’aime beaucoup, parce qu’il présente chaque année une belle sélection de films et qu’il est très bien organisé.

Cette année, en tant que membre du jury, j’ai eu la chance de voir les seize longs métrages de la compétition internationale, qui est très diversifiée. En général, ces films sont de très bonne qualité. J’ai été très heureux de les regarder avec le public et d’en discuter avec les autres membres du jury.

Bien que ces films viennent de pays différents, tels que le Viet Nam, les Philippines, la France, l’Uruguay…, je me rends compte qu’en fait, le langage du cinéma est le même. Ce qui est génial est qu’on apprend beaucoup sur des cultures autres. Par exemple, en s’aperçoit qu’aux Philippines, ils ont des problèmes similaires à ceux que nous avons dans notre monde arabe. C’est très intéressant. Grace à ces films, on a également l’occasion de voir le travail d’autres réalisateurs, la manière dont ils voient les choses, dont ils traitent certains sujets….

Le jury dont je suis membre est également diversifié : il y a des producteurs, des réalisateurs, un scénariste et des acteurs. Partager cette expérience avec des professionnels venant d’horizons et de pays différents est très enrichissant.

 

Mohamed Hefzy, Président du CIFF et les membres du Jury de la compétition internationale
Mohamed Hefzy, Président du CIFF et les membres du Jury de la compétition internationale

 

En quelques années, vous êtes devenu très célèbre. Votre renommée a largement dépassé les frontières tunisiennes et même arabes. Pensez-vous que cette célébrité comporte une responsabilité, voire même une obligation de la mettre au service de certaines causes ?

Personne n’est obligé de s’engager dans des causes humanitaires ou œuvres de charité ou autres. C’est un choix personnel, mais qui ne doit en aucun cas être utilisé pour le « show » ou pour devenir encore plus célèbre ou pour vendre son image.  Malheureusement c’est le cas pour certains et je ne pense pas que cela soit bien.

La célébrité peut être très utile. Mais pour se mettre au service d’une cause politique, sociale ou humanitaire, il faut que la personne soit elle-même réellement convaincue, prête à le faire d’une manière volontaire, continue et surtout sincère.

S’engager est un acte responsable. Une célébrité qui s’engage doit obligatoirement être responsable parce que des gens vont croire ce qu’elle va dire, voire même vont suivre son exemple et agir comme elle.

Personnellement, je suis engagé pour la cause des femmes. Je suis pour les droits des femmes, pour qu’elles puissent mener une vie libre et digne, contre la violence à leur égard, contre le harcèlement sexuel dont elles font l’objet… Je collabore souvent avec l’ONU Femmes (l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes), et j’ai participé à plusieurs actions au Liban, à New York… Il y a quelques jours, au Caire, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture de la campagne des seize journées d’action contre les violences faites aux femmes sur le thème « Orangez le monde: #HearMeToo; Halte à la violence à l’égard des femmes et des filles«  au Secrétariat général de la Ligue des États arabes (*).

La cause des femmes est très très importante pour moi et donc j’essaye par tous les moyens, à travers les opportunités qui s’offrent à moi, aussi bien dans les médias que par tout autre moyen, de faire parvenir le message auquel je crois, à tous ceux qui veulent m’écouter, et d’ailleurs même à ceux qui ne le veulent pas.

 

 

Je suppose que vous êtes au courant qu’en Tunisie, le projet de loi concernant l’égalité successorale entre les hommes et les femmes a été accepté en conseil des ministres et qu’il va passer au vote à l’ARP. Que pensez-vous de cette égalité ?

Je suis à 100% pour l’égalité entre les hommes et les femmes, dans tous les domaines, y compris en matière d’héritage.

Pourquoi donc?

Parce que je pense que les hommes et les femmes sont pareils. Ils font les mêmes études, ils travaillent tous les deux, ils s’occupent de leurs familles, ils assument les mêmes responsabilités… Quelles sont donc les différences entre eux ? Aucunes.

Je ne distingue les gens que par leurs actions, jamais par leur sexe. Les hommes et les femmes sont pareillement des êtres humains, ils sont donc égaux. C’est tout simple.

Même si, d’après certains, cela est contraire à la chariaa ?

Je ne sais pas ce que dit réellement la chariaa.  Les avis divergent et les islamologues donnent des interprétations différentes. Je ne suis pas spécialiste pour trancher ou édicter des fatwas. Mais je sais que la polémique existe. Je sais même qu’ici en Egypte, la semaine dernière un cheikh d’Al Azhar a donné une explication, alors qu’à Tunis, un autre en a donné une autre. Rien de bien clair et précis.

Donc déjà posons la règle de l’égalité et ensuite laissons les gens débattre, donner leur avis, s’écouter les uns et les autres. C’est très important de s’écouter, cela ne peut que nous enrichir tous.

 

Dhafer L'Abidine soutient les actions de l'ONU Femmes
Dhafer L’Abidine soutient les actions de l’ONU Femmes

 

Pensez-vous qu’on peut considérer que le feuilleton égyptien Halawet El Donia (2017), dans lequel Hend Sabry et vous aviez les rôles principaux et qui parle de malades du cancer, est quelque part militant et pourrait servir à donner de l’espoir aux malades ?

Bien sur ! Une phrase peut donner de l’espoir. Un mot peut donner de l’espoir. Ce feuilleton contient un message d’espoir.

Parfois un mot, ou un livre, peut changer le cours d’une vie, alors que dire de 30 épisodes qui parlent d’espoir !

Après la diffusion de Halawet El Donia, Hend et moi avons pris part à plusieurs actions, nous avons été voir des malades, et nombreux nous ont dit qu’il a eu un effet positif sur eux et les a aidés.

Avant même de faire ce feuilleton, j’avais demandé l’avis de ma mère et de ma sœur qui avaient eu un cancer. Et elles avaient dit oui, elles n’avaient aucun objection que je le tourne. Ensuite, lorsqu’elles l’ont vu, elles l’ont beaucoup aimé.

Lorsqu’on tombe aussi gravement malade, que peut-on faire ? Le choix est très clair : soit on abandonne soit on lutte et on va de l’avant. Ce feuilleton dit clairement qu’il faut se battre. Il donne justement de l’espoir pour continuer. Son optimisme est communicatif.

 

Dhafer L'Abidine et Hend Sabry dans le feuilleton Halawet El Donia
Dhafer L’Abidine et Hend Sabry dans le feuilleton Halawet El Donia

 

Quels sont vos projets d’avenir ? Un tournage en Tunisie pour bientôt ?

En Tunisie, prochainement il n’y a rien de prévu. Mais j’ai une série à l’étranger, je commence le tournage très très bientôt. Je ne peux pas vous donner de détails, parce que c’est la production qui doit tout annoncer. C’est une série pan-arabe, avec la participation de plusieurs pays arabes.

J’aimerais travailler plus en Tunisie, mais il faudrait qu’il y ait de beaux projets. Il faut dire aussi que parfois le « timing » ne le permet pas. Il arrive qu’on me propose un projet alors que je suis déjà engagé ailleurs.

Bien sur, tout projet tunisien m’est cher parce que c’est mon pays et donc qui m’est proche. En plus cela me rappelle mes débuts. Je souhaite vraiment que l’opportunité se présente bientôt.

Un critique de cinéma égyptien a dit en 2017 que l’avenir du cinéma arabe est le cinéma tunisien, qu’en pensez-vous ?

Je suis d’accord que le cinéma tunisien a fait des pas énormes. Chaque année, nous avons deux ou trois films tunisiens sélectionnés dans de grands festivals, tels que ceux de Venise, Berlin ou Cannes. Cela fait très très plaisir.

Mais est-ce que le cinéma tunisien en général est au top ? Je pense que nous avons encore des difficultés énormes. Nous avons des talents, oui, mais le problème est qu’ils n’arrivent pas facilement à percer, ils se perdent parfois parce qu’ils ne trouvent pas comment s’exprimer. Il leur arrive d’avoir à attendre une bonne dizaine d’années avant de pouvoir faire un film. Entre temps, ils font autre chose. Certains finissent d’ailleurs par abandonner…

Sans oublier le manque de structures, de salles de cinéma… L’Etat devrait aider encore plus les cinéastes.

Le pire est que cela fait plus de 20 ans que nous parlons des mêmes difficultés, cela fait plus de 20 ans que nous disons que nous n’avons pas assez de salles de cinéma, cela fait plus de 20 ans que nous déplorons que toutes les villes n’ont pas accès au cinéma, cela fait plus de 20 ans que nous répétons la même chose, et cela fait plus de 20 ans que le Ministère des Affaires Culturelles fait des promesses, mais toujours rien. Il ne se passe rien.

Cela fait mal au cœur. Surtout lorsqu’on voit comment les autres pays avancent. Pourquoi est-ce que par exemple, nous n’avons pas comme au Liban, des multiplex partout ? La culture est très très importante. Pourquoi est-ce que nous n’exigeons pas que dans chaque centre commercial il y ait des salles de cinéma ?

Donc d’après vous la culture a un très grand rôle, surtout auprès de la jeunesse.

Bien sur que c’est très important. Comme on se nourrit tous les jours pour alimenter notre corps, nous avons aussi besoin de culture pour nourrir nos esprits. Que cela soit à travers un programme TV, un livre, un film… C’est très important bien sûr. Surtout pour les jeunes.

Par ailleurs, la culture nous apprend la Vie, elle nous apprend comment nous comporter les uns avec les autres, comment nous comprendre, comment voir les choses différemment….

Aimez-vous la lecture ?

Oui, j’aime lire et je lis tout : des essais politique, des romans… Je peux lire en même temps deux livres, laisser l’un et aller vers l’autre, ensuite y revenir. Mais bien sur, ce que je lis le plus, ce sont les scénarios.

Dernièrement j’ai lu un livre philosophique sur l’évolution des êtres humains. L’auteur essaye de nous expliquer comment le cerveau a évolué, comment l’être humain était et se comportait pendant la préhistoire et comment ce même être humain est devenu aujourd’hui.

Cette évolution se serait faite grâce à notre ADN. C’est très intéressant parce que nous croyons que notre ADN est héréditaire, or on s’aperçoit qu’il change et évolue : notre mémoire, notre façon de penser passent d’une génération à l’autre à travers notre ADN.

Quel est votre film préféré ?

Sans vraiment réfléchir, je dirais Seven (1995), réalisé par David Fincher, avec dans les principaux rôles Brad Pitt, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow et Kevin Spacey.  C’est une très belle histoire. La fin  est complètement imprévisible. Les acteurs sont excellents. En plus, c’est un film qui n’a pas pris une seule ride, plus de vingt ans après sa sortie, il est toujours aussi beau.

 

Dhafer L'Abidine lors de l'émission TV hkayet Tounsia
Dhafer L’Abidine lors de l’émission TV Hkayet Tounsia

 

Aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, vous avez la réputation d’être une personne très calme, très sage, très respectueuse et très professionnelle. Aucun écart de conduite d’aucune sorte, aucune frasque, aucun scandale aussi minime soit-il… Est-ce que vous le faite pour soigner votre image ?

Je suis moi-même. Je ne sais pas si je suis sage ou pas. Je vis tel que je le sens et tel que je suis.

Comment est-ce que les gens me perçoivent ? Je ne sais pas vraiment. J’essaye de ne jamais prendre à cœur les jugements des autres, qu’ils soient bons ou mauvais.

Pendant des années, les gens m’ont identifié à Dali, mon personnage dans le feuilleton tunisien Maktoub (2008-2009-2011-2014) et ont eu du mal à m’imaginer autrement. Or je n’ai strictement rien à voir avec Dali.

Même en étant célèbre, je veux vivre normalement, comme tout un chacun, sans être à l’écart. Comme tous, j’ai des obligations professionnelles et personnelles, je dois payer des factures, remplir des papiers administratifs, faire des courses… Et comme tous, j’ai une vie privée, une famille, des moments de joie et de tristesse…. L’essentiel est d’être moi-même et de mener la vie que je veux pour moi-même.

Vous ne savez peut-être pas comment les gens vous perçoivent, mais je peux personnellement témoigner qu’aussi bien en Tunisie qu’en Egypte, je n’ai jamais entendu dire du mal de vous, bien au contraire. Surtout en Egypte, tous sans exception louent vos qualités, votre professionnalisme, votre discrétion, et surtout votre respect de votre travail et de vos engagements. Vous nous rendez très fiers de vous en Tunisie.

Bonne chance pour la suite.

Neïla Driss

 

(*) Les « 16 journées d’action contre les violences faites aux femmes » sont une campagne internationale qui a lieu chaque année, du 25 novembre (Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (journée des droits humains). Depuis 2014, la couleur officielle de cette campagne est la couleur orange, qui symbolise un avenir meilleur et un monde plus juste, sans violence à l’encontre des femmes et des filles.

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