Le syndicat national des journalistes tunisiens a considéré ce mercredi 30 novembre 2022 que la peine de prison à l’encontre du journaliste Khalifa Guesmi est un sérieux revers pour la liberté d’opinion et d’expression.
Dans la continuité de la politique de criminalisation du travail journalistique et de violation des lois nationales et des engagements internationaux,la division spécialisée dans les affaires terroristes , a condamné le mardi, 29 novembre 2022 khlifa Guesmi journaliste à la radio mosaïque fm à un an d’emprisonnement dans le cadre de la loi antiterroriste.
Ces derniers mois, plusieurs officiers de la police judiciaire ont écouté des journalistes après avoir porté plainte contre eux sous la base de lois à caractère répressif, comme le Code pénal et le décret 54, considéré comme un indice dangereux de la tendance à la criminalisation du travail journalistique, rappelle le SNJT.
Le Syndicat annonce le lancement d’une campagne de plaidoyer aux niveaux local et international concernant le cas de Khlifa Guesmi et le reste des affaires d’édition et d’opinion, dans le but de défendre les femmes journalistes et de protéger la liberté de la presse et d’expression face aux attaques systématiques.
La Chambre pénale spécialisée dans les affaires de lutte contre le terrorisme au Tribunal de première instance de Tunis, a condamné, Khelifa Guesmi, journaliste et correspondant de Mosaïque fm à Kairouan, à un an de prison.
Sa condamnation est en rapport avec l’affaire de la publication d’une information selon laquelle une cellule terroriste aurait été démantelée à Kairouan.