Tous les clubistes se souviennent de Hassen Bayou, ses apparitions tardives sur le terrain et ses buts décisifs.
Cet attaquant rusĂ© et roublard s’Ă©tait fait une spĂ©cialitĂ© bien apprĂ©ciĂ©e des supporteurs rouge et blanc. En effet, il a souvent inscrit des buts assassins dans la cage de l’EspĂ©rance donnant une saveur supplĂ©mentaire aux derbies des annĂ©es 1970.
Le scĂ©nario Ă©tait quasiment immuable. Au milieu de la deuxième mi-temps du derby, alors que l’on s’oriente vers un nul, Hassen se lève et entame son Ă©chauffement.
Une dizaine de minutes plus tard, le voici sur le terrain, harcelant déjà la défense adverse. Un peu dans le style du Bavarois Gerd Muller ou du Milanais Boninsegna, Hassen savait peser sur les défenses.
Puis sans crier gare, il inscrit le but libĂ©rateur soit par un tir trompeur ou après un cafouillage qu’il sait mettre Ă profit.
C’est cette image de Hassen Bayou qui restera dans l’histoire de notre foot. C’est aussi une rengaine reprise Ă gorge dĂ©ployĂ©e par le public qui accompagne le souvenir de ce joueur.
Cette chanson de KC and The Sunshine Band est en effet encore dans toutes les mĂ©moires. Souvenez-vous de « That’s the way, Hassouna »!
Voici un buteur patentĂ© et un clubiste exemplaire qui, d’ailleurs, a longtemps gardĂ© un pied dans les staffs du Club Africain, unique club de ses amours.
