Dans les annĂ©es soixante, on aurait dit que les sports collectifs avaient choisi de s’installer dans les banlieues de Tunis.
Ainsi, la plus redoutable des Ă©quipes de basket-ball n’Ă©tait autre que l’Etoile sportive de Radès.
MenĂ©e par les frères Snoussi, l’ESR culbutait tout sur son passage et fera plus tard des Ă©mules Ă Ez-Zahra du temps des Sghaier, Njah, Husseini et consorts.
Pour le hand-ball, c’Ă©tait Hammam-lif qui se distinguait en tenant la dragĂ©e haute aux grands clubs de la capitale.
Après le club d’Al-Mansourah, le Club sportif d’Hammam-lif prendra le relais et Ă©crira de belles pages de l’histoire de la ville.
Pour le volley-ball, c’Ă©tait une autre paire de manches car c’est en banlieue nord que ça se passait, surtout avec la Saydia et surtout l’Avenir Sportif de la Marsa avec sa plĂ©thore de joueurs de talent.
En ce temps, l’Avenir de Bounatouf, Hayder, Tej, Bey et Ben Soltane faisait parler la poudre des rois du smash et dominait sans partage le volley tunisien.
Notre photo montre cette gĂ©nĂ©ration dorĂ©e qui portait les couleurs or et vert de l’ASM.
Nageurs et ondines de la piscine du ZĂ©phyr comptaient aussi parmi les champions de l’Ă©poque avec une rude concurrence des voisins de l’Union sportive de Carthage.
Tous ces sportifs mythiques sont aujourd’hui Ă la retraite. Il reste bien sĂ»r la mĂ©moire de leurs exploits et la glorieuse incertitude du sport.

