L’un après l’autre, nos hammams passent l’arme Ă gauche. Faute de rentabilitĂ©, ils ferment et finissent par disparaĂ®tre.
Pour prendre l’exemple des faubourgs et de la mĂ©dina de Tunis, les hammams sont devenus l’exception alors qu’il n’y a pas si longtemps, ils Ă©taient la règle.
Cette vue d’un hammam Ă la fin du dix-neuvième siècle rĂ©veille bien des nostalgies et ravive notre mĂ©moire de lieux qui ne sont plus.
En effet, mĂŞme lorsqu’ils existent encore, les hammams ont perdu leur convivialitĂ© d’antan et ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils furent.
Il est derrière nous le temps des « haress » qui veillaient Ă tout, des « foutas » multicolores qu’on voyait sĂ©cher sur les toits et des « rais » omnipotents qui dirigeaient l’Ă©tablissement de leur rĂ©duit.
De nos jours, les hammams Ă l’ancienne ne sont plus que bribes de mĂ©moires et l’on ne peut qu’Ă©grener leurs noms et leurs riches heures…
