Ce mausolĂ©e est minuscule, peu connu et n’a Ă©tĂ© restaurĂ© que depuis quelques annĂ©es. Pourtant, il tĂ©moigne d’un Ă©pisode historique de première importance.
En fĂ©vrier 1560, les soldats de la flotte espagnole s’Ă©taient en effet emparĂ©s du borj Ghazi Mustapha après un assaut qui avait surpris la garnison qui se trouvait sur place.
Les Espagnols qui en ce temps croisaient le fer avec les Turcs pour la domination de la Méditerranée avaient ainsi marqué un point dans une période des plus troublées.
Se rĂ©organisant rapidement, faisant appel Ă des renforts, les Ottomans allaient vite reprendre le fort disputĂ©. Les escarmouches dureront de mai Ă juillet et s’achèveront par la libration du fort principal de Djerba.
Une modeste plaque et un mausolée regroupant quelques tombes rappellent cet épisode de notre histoire et les clameurs des vaisseaux de guerre en Méditerranée.
C’est aussi la mĂ©moire de Khereddine, Barberousse et Dragut qui est Ă©voquĂ©e par ce mausolĂ©e, l’un des rares qui tĂ©moignent des luttes entre Ottomans et Espagnols pour le contrĂ´le des cĂ´tes tunisiennes.