Le 11 juin 1902, Mohamed El Hédi Bey monte sur le trône de la Régence de Tunis et succède à son père Ali Bey, le troisième.
A l’Ă©poque, le Protectorat français raffermissait son emprise sur la Tunisie et le rĂ©sident Stephen Pichon Ă©tait de fait un proconsul en Tunisie.
Comme le montre cette une du journal Le Petit Parisien, l’avènement du bey Mohamed El HĂ©di avait Ă©tĂ© saluĂ© par la presse française qui, tout en montrant le faste de la cour husseinite et la cĂ©rĂ©monie du baise-main d’allĂ©geance au souverain, n’en souligne pas moins la prĂ©sence de la France dont le rĂ©sident trĂ´nait en contrebas. Tout un symbole qui ne devait pas passer inaperçu en ces temps dĂ©sormais lointains.
Cette une du Petit Parisien date du 29 juin 1902.
