Avec la fin de la séance unique qui arrive au galop, tout le pays est en train de se mettre en mode Aid el Idha.
Cette grande fête religieuse est en effet prévue aux alentours du 12 septembre et, le regard sur les rites du pèlerinage en terre sainte, les Tunisiens se préparent à la plus grande des célébrations du calendrier hégirien.
Ici et lĂ , on commence Ă entendre le fameux « On verra après l’Aid » qui signifie que, dans le domaine de l’administration, du travail ou des affaires, nous entrons dans une pĂ©riode oĂą le temps semble suspendre son vol.
Attentisme, renvoi aux calendes, temps mort sont Ă l’ordre du jour et, pour faire court, tout le monde s’installe dans une sorte de trĂŞve des confiseurs (ou des bouchers) en faisant le pied de grue.
Comme quoi rien ne sert de partir Ă point lorsqu’on prĂ©fère poireauter en marinant dans son jus…
Patience, vous dis-je, on verra bien après l’Aid !
H.B.
