Je n’en croyais pas mes yeux ! et pourtant… Le programme du festival international de Bizerte comprend une soirĂ©e des plus Ă©tranges, inattendues et incroyables pour un festival culturel.
En effet, les organisateurs de ce festival proposeront ce 19 juillet ni plus ni moins qu’une soirĂ©e de boxe.
C’est Ă©crit noir sur blanc: « soirĂ©e du championnat du monde de boxe arabe ». On croit rĂŞver, on se pince mais c’est bien vrai ! On va donc se castagner selon les règles du noble art et le public va compter les crochets entre les coups de gong et les hurlements des speakers.
C’est trop marrant et cela mĂ©riterait la palme de l’originalitĂ©. Et pourquoi pas une mention au Guiness des records ?
Vraiment des boxeurs comme spectacle culturel. Faut le faire et de toute façon, pourquoi blâmer le festival de Bizerte lorsqu’on en arrive parfois aux poings chez nos dĂ©putĂ©s ?
Merci les gars et dites le nous si ça marche, on pourra faire la mĂŞme chose Ă Carthage ou Hammamet. Et pourquoi pas Ă El Jem, l’amphithéâtre et e souvenir des combats de gladiateurs s’y prĂŞteraient Ă merveille…
Je vois ça d’ici: des combats entre critiques et directeurs de festivals puis des joutes musclĂ©es entre artistes. Imaginez l’affiche: le combat du siècle entre Slah Mosbah et Lotfi Bouchnak ou bien dans la catĂ©gorie des welters, Samir El Ouafi contre Moncef Marzouki.
Ben quoi, moi aussi j’ai le droit de dĂ©lirer un coup ! Et puis, au fond, il n’y a que chez les gens de culture qu’on continue Ă dĂ©battre au lieu de se filer des morflons. Nous aussi, on devrait avoir accès Ă la dĂ©mocratie des coups de poing !
Allez, trĂŞve de jĂ©rĂ©miades et on se retrouve le 20 juillet pour les rĂ©sultats ! A bon entendeur, salut…
H.B.
