Après un long débat au sujet du port d’armes par les sécuritaires en Tunisie entre le ministère de l’Intérieur et les syndicats, des conditions ont été définies rapporte le journal La Presse.
Selon Riadh Rezgui, secrétaire général du Syndicat national des forces de sécurité intérieure :
Le dossier de l’agent ne doit contenir aucun dépassement ni faute professionnelle ;
Le chef direct de l’agent doit donner son accord ;
L’agent ne doit pas avoir de problèmes psychiques.
Toujours d’après M. Rezgui, la priorité au port d’arme sera limitée :
aux agents menacés, eux-mêmes ou des membres de leur famille, de mort par les groupes terroristes,
aux agents ayant des voisins appartenant à des courants extrémistes,
aux agents qui habitent dans des régions où les sentiers sont difficiles d’accès, notamment au voisinage de montagnes et de forêts.
Le 4 janvier, Sahbi Jouini, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats de la sécurité tunisienne, s’est exprimé dans les médias pour annoncer le droit au port d’arme hors des heures de travail. Il nous a déclaré qu’il avait lui-même été menacé à plusieurs reprises via des vidéos partagées sur les réseaux sociaux. Lors d’un entretien, il nous a assuré qu’il porte son arme pour se protéger.
Le mardi 6 janvier, le porte-parole du syndicat des forces de sûreté intérieure en Tunisie Chokri Hamada a annoncé qu’une note de travail du ministère de l’Intérieur a été envoyée aux sécuritaires les autorisant au port d’arme.