Il y aurait entre 27.000 et 31.000 djihadistes étrangers venant de 86 pays différents, en Syrie. En juin 2014, ils n’étaient que 12 000. Le phénomène a pris une ampleur mondiale et les chiffres ont plus que doublé malgré tous les efforts de la communauté internationale pour le contenir.
8240 djihadistes proviennent du du Moyen-Orient, dont 2500 Saoudiens, et 8000 viennent du Maghreb, la Tunisie remportant de très loin la première palme avec 6000 enrôlés.
En octobre dernier, selon des estimations de l’ONU, ils étaient 5000. Mille Tunisiens de plus sont donc partis rejoindre les rangs de l’État Islamique en 2 mois bien qu’il y ait eu des mesures pour stopper ce fléau.
Au mois d’avril dernier, Rafik Chelli, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la sûreté, avait déclaré, que le nombre de Tunisiens ayant rejoint l’EI en Syrie et en Irak se situait entre 2800 et 3000 et que l’État avait pu empêcher plus 12.000 jeunes de partir pour la Libye et la Syrie.
Sachant qu’entre 20 et 30% des djihadistes rentrent à un moment dans leur pays, la sécurité nationale se trouve de plus en plus menacée.
Pour rappel, l’EI a revendiqué l’attentat de Paris et les attaques de Bardo et de Sousse ainsi que celui contre le bus de la garde présidentielle, en Tunisie.
S.B