Le groupe Etat islamique (EI) a perdu environ un tiers des territoires qu’il contrôlait en Syrie et en Irak, selon des chiffres fournis mardi 5 janvier par la coalition antidjiadistes dirigée par les Etats-Unis.
« En Irak, c’est près de 40% et en Syrie nous pensons que c’est autour de 20% », selon le colonel américain Steve Warren, porte-parole de cette coalition qui bombarde depuis plus d’un an les positions de l’EI en Irak et en Syrie.
« Dans les deux pays, on peut dire que Daech a perdu 30% du territoire qu’il contrôlait », a-t-il déclaré à des journalistes à Bagdad. L’EI a subi une série d’importantes défaites ces derniers mois en Syrie et en Irak, la plus récente à Ramadi, chef-lieu de la vaste province sunnite irakienne d’Al-Anbar.
Le groupe extrémiste sunnite s’est emparé ces deux dernières années de larges pans du territoires en Syrie, tirant profit de la guerre civile, et en Irak sur lesquels il a proclamé un « califat ».
Se fondant sur des informations tirées des réseaux sociaux et de sources présentes en Syrie et en Irak, l’institut spécialisé IHS Jane’s basé à Londres estime que la zone contrôlée par l’EI s’est réduite de 12.800 km² entre le 1er janvier et le 14 décembre 2015. Le groupe contrôle aujourd’hui 78.000 km², selon cette étude.
A.B.