La guerre qui se déroule en Ukraine contre l’armée russe est aussi une guerre de chiffres. La propagande étant à son comble, les bilans livrés doivent être souvent pris avec précaution.
Samedi 12 mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué qu’environ 1300 militaires ukrainiens avaient été tués depuis le début de l’invasion russe le 24 février, dans un premier décompte officiel fourni par les autorités ukrainiennes depuis le début du conflit.
D’un autre côté, il a affirmé que l’armée russe avait perdu « environ 12.000 hommes ». Le 8 mars, après presque deux semaines de conflit, le Pentagone avait évoqué une estimation comprise entre 2000 et 4000 morts russes.
Des bilans qui contrastent avec celui de l’armée russe. Le 2 mars dernier, Moscou avait annoncé avoir perdu près de 500 soldats sans fournir aucun nouveau chiffre depuis.
Quoi qu’il en soit, selon le bilan humain et matériel des pertes ennemies publié ce lundi 14 mars par the Kyiv Independant d’après le rappport des forces ukrainiennes, l’armée russe aurait perdu plus de 12.000 hommes et 389 chars d’assaut.
Concernant les civils, le Haut-Commissariat des droits de l’homme des Nations unies a confirmé, le 11 mars dans un bilan, la mort de 564 civils en Ukraine, dont 41 enfants, depuis le lancement de l’offensive militaire russe le 24 février.
Le bilan réel serait toutefois considérablement plus lourd car de nombreuses informations restent à vérifier dans les zones où les hostilités font rage, a précisé le HCDH.
Là aussi, la différence est de taille dans la mesure où la mairie de Marioupol, ville portuaire assiégée dans le sud-est de l’Ukraine, a annoncé, hier, un bilan de 2187 habitants tués depuis le début de l’offensive russe.