INTER | Après la décapitation du deuxième journaliste américain Steven Sotloff par l’Etat Islamique, hier, mardi 2 septembre, la réaction de la Maison Blanche ne s’est pas faite attendre. Dans le cadre de sa visite en Estonie « pour marquer l’engagement « sans faille » des États-Unis aux côtés des pays baltes », Barack Obama a annoncé, lors d’une conférence de presse, que des troupes américaines en Irak seront déployées.
« Pour l’instant, ce dont nous avons besoin c’est que nous ayons une stratégie régionale qui pourrait assurer un effort constant pas seulement dans les airs mais également au sol pour continuer d’avancer », a-t-il annoncé.
Changement de discours
Le président Barack Obama a indiqué, ce mercredi, que « les Etats-Unis ne se laisseront pas intimider », et a annoncé que les bombardements aériens seront désormais « renforcés et assistés par des troupes au sol ».
« Notre objectif est clair, c’est de décomposer et détruire l’EI jusqu’à ce qu’il ne soit plus une menace, pas seulement pour la région mais aussi pour les Etats-Unis », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, lors de son intervention du 9 août dernier, face à la question d’un journaliste, Obama a affirmé : « j’ai été très clair sur le fait que nous n’allons pas avoir les troupes de combat américaines en Irak à nouveau ».
« La guerre contre les barbares de l’EI »
Barack Obama a mis en exergue l’horreur de l’EI, invoquant des prières pour l’âme du journalistes exécuté Steven Sotloff. « Je voudrais dire qu’aujourd’hui toutes nos prières sont tournées vers sa famille. Les gens sont horrifiés par la barbarie de l’EI mais leurs actions ne feront que nous unir et renforcer notre détermination à mener le combat contre ces terroristes. Justice sera rendue », a-t-il assuré.
Tout juste après la publication de la vidéo montrant la décapitation du journaliste américain, Barack Obama a ordonné l’envoi de 350 soldats supplémentaires à Bagdad pour protéger les locaux et le personnel diplomatiques.
Mehdi Ayadi