Dans le film « Mission impossible 2 », réalisé par John Woo en 2000, et avec Tom Cruise dans le rôle du super héros, un laboratoire de recherche médicale conçoit et relâche un virus mortel dans le but de commercialiser son antidote à un prix excessivement cher.
Loin de nous l’idée de faire le parallèle entre un acte terroriste purement cinématographique et la course aux vaccins que se livrent, actuellement, les plus grands labos du monde, bien que ces derniers aient vu leurs chiffres d’affaires exploser ces six derniers mois.
Des preuves accablantes
Toutefois, on ne peut s’empêcher de se questionner quant à l’origine de ce SARS-CoV-2 qui ne semble pas disposé à passer l’arme à gauche. Voilà un virus qui apparaît comme par enchantement dans la ville chinoise de Wuhan, là où précisément se situe l’un des plus importants instituts de virologie du pays.
Mais dès le début de l’épidémie, alors que l’évidence s’imposait d’elle-même aux yeux des plus naïfs, la plupart des politiques du monde entier ont soutenu l’hypothèse que ce nouveau virus est 100% naturel et qu’il aurait débarqué sur les marchés chinois à travers des fruits contaminés par la salive de chauve-souris.
Hypothèse immédiatement réfutée par le professeur Luc Montagnier (Prix Nobel de médecine en 2008) affirmant que ce nouveau coronavirus possède des structures génétiques communes à celles du virus du SIDA et que ces structures ont été incorporées par l’homme. Le Pr. Montagnier n’a pas tardé à être sous le feu des critiques, accusé de complotisme.
Des mois plus tard, la vérité commence à pointer le bout de son nez. Et le 24 mai 2021, le Wall Street Journal révèle dans ses colonnes que des employés de l’Institut de virologie de Wuhan avaient commencé à présenter les premiers symptômes de la Covid-19 dès octobre 2019, soit un mois avant l’apparition du premier cas officiel au sein du marché de la ville en question (un homme de 55 ans tombé malade le 17 novembre 2019).
La parole aux spécialistes
Ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée à une pandémie mondiale, cependant bon nombre de spécialistes s’accordent à dire que ce virus ne ressemble en rien aux coronavirus déjà connus et qu’il possède des capacités d’adaptation et de transmission hors du commun.
Le si controversé Professeur Didier Raoult affirme que le SARS-CoV-2 peut se transmettre entre deux personnes éloignées l’une de l’autre d’une distance de 200 mètres ! Ce qui remet en cause ce mètre symbolique de la distanciation sociale imposé par les gouvernements.
L’un des plus grands épidémiologistes de notre époque, le Professeur John Ioannidis, a, récemment, publié une étude dans laquelle il déclare que la stratégie du confinement n’est d’aucune efficacité face à ce germe qui, très probablement, se transmet plus facilement qu’on ne le croit.
Enfin, le Professeur Jean-Jacques Muyembe, expert dans la lutte contre les virus de catégorie 4 (Ebola, Marbug, Lassa), aurait déclaré « qu’il est impératif que les établissements sanitaires prennent en charge tous les patients Covid positifs et qu’il serait criminel de les laisser chez eux en compagnie d’un verre d’eau et d’un tube de doliprane ».
Le Pr. Muyembe a, d’ailleurs, ouvertement usé de la chloroquine pour traiter ses patients avec des résultats assez probants. Il aurait ajouté que la Covid-19 est une maladie évolutive imprévisible et qu’il est du devoir du corps médical de stopper sa progression par tous les moyens mis à sa disposition.
Mohamed Habib LADJIMI
Tunis-Hebdo du 31/05/2021