Durant toute la semaine écoulée, plusieurs rumeurs et de nombreux actes criminels ont défrayé la chronique.
On a ainsi annoncĂ© puis dĂ©menti une grande Ă©vasion de la prison de Sfax. On a aussi parlĂ© d’un incendie criminel dans la palmeraie de Tozeur alors qu’il s’agissait d’un accident.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses images circulent avec ici des prières collectives à la plage et là des nouvelles immolations par le feu.
Plus grave, des faits de violence Ă Sbeitla, Douz, Jebniana et Sidi Bouzid ont fait d’innocentes victimes et gĂ©nĂ©rĂ© de nombreux blessĂ©s ainsi que des dĂ©gâts importants.
En outre, plusieurs dizaines d’incendies, en toute hypothèse criminels, ont Ă©tĂ© relevĂ©s dans les gouvernorats de Jendouba et Kairaouan et sont aujourd’hui en voie d’ĂŞtre maitrisĂ©s par la protection civile.
Par ailleurs, des sit-in et – c’est nouveau – des attaques de locaux de partis politiques ont eu lieu ce week-end dans les gouvernorats de Kairaouan et Sidi Bouzid.
L’opinion publique se demande s’il s’agit lĂ d’une poussĂ©e de fièvre subite ou d’un plan concerte visant Ă troubler le processus Ă©lectoral et la transition dĂ©mocratique.
Un éditorial du quotidien La Presse notait ainsi que cette vague avait lieu eu en même temps que la reprise en main du commerce anarchique.
D’autres voix y voient pĂŞle-mĂŞle la main du RCD dissous, une rĂ©surgence du tribalisme, un bras de fer de la sociĂ©tĂ© avec l’État ou encore des manĹ“uvres opportunistes.
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