Le tribunal de Première instance vient de fixer au 13 fĂ©vrier le verdict du procès contre l’Établissement de la tĂ©lĂ©vision tunisienne (ETT), intentĂ© par un avocat pour l’utilisation du mot « provisoire » Ă propos du prĂ©sident Marzouki et du gouvernement, selon le quotidien Assabah.
D’après l’avocat plaignant, cette qualification de « provisoire » est illĂ©gale, car seule la loi organisatrice des pouvoirs publics l’est (comprenez provisoire).
Selon cette mĂŞme loi, le mot « provisoire » n’existe pas pour qualifier la nomination du PrĂ©sident de la RĂ©publique. L’avocat en question va mĂŞme jusqu’Ă juger que l’utilisation de cette appellation « provisoire » peut nuire Ă la sĂ©curitĂ©.
Ă€ l’heure oĂą notre Ă©conomie a du mal Ă dĂ©coller, oĂą des milliers de nos concitoyens souffrent le martyr suite Ă la vague de froid qui s’est abattue sur le pays, et que notre pays connaĂ®t plusieurs situations difficiles, il faut vraiment ĂŞtre Ă cĂ´tĂ© de la plaque (de verglas) pour faire un procès Ă cause d’un mot sans grande utilitĂ©…
