Ils appartiendraient à la famille élargie des Ben Ali et Trabelsi. Ils sont au nombre de 30. Âgés entre 33 et 40 ans et ils ont traversé les frontières tuniso-algériennes fin décembre 2010 avec des passeports falsifiés après seulement quelques jours du début de la révolution (17 décembre). Ils auraient ainsi anticipé la fuite de ZABA et la tournure des événements qu’a connus le pays en trouvant « refuge » auprès des Algériens (!).
Après avoir abrité une maison qui leur a été louée à Annaba (l’est de l’Algérie) par l’un des plus gros trafiquants de drogue dans le pays limitrophe, arrêté, il y a quelques jours en Algérie en possession d’une centaine de kilos de drogues dures, 30 Tunisiens présumés être des Trabelsi se sont adonnés à leur meilleur gagne-pain : le commerce de stupéfiants.
L’attrape-nigaud consistait à mettre sur écoute ce grand commerçant algérien de stupéfiants pendant plusieurs jours et quelques entretiens téléphoniques ont révélé ses relations avec ces ‘Trabelsi’. Le journal électronique algérien elkhabar.com qui a publié la nouvelle parle également d’un recherché par les autorités tunisiennes qui serait parmi ce clan. Usant de faux passeports et des cartes de séjour et d’identité falsifiés, ces tunisiens-Trabelsi devraient incessamment faire objet de mandat de recherche pour être arrêtés.
Maintenant se pose la question de leur extradition : les autorités algériennes, seront-ils plus « souples » que leurs homologues qataris, saoudiens, canadiens et autres émiratis ? La réponse est…