L’argent « sale » tunisien, celui que les anciens dignitaires de l’ancien régime avaient amassé dans les banques étrangères ou dans divers biens ou diverses sociétés hors de nos frontières sera-t-il bientôt de retour dans les caisses de l’État tunisien ?
On n’est pas sans ignorer que ceux qui ont pillé la Tunisie durant des années ont tout fait pour « exporter » cet argent à l’étranger où il croupissait dans les banques et les sociétés étrangères. De l’argent tunisien : on en trouve en Europe, plus particulièrement en Suisse et en France, mais cela ne nous étonnerait guère qu’il y’en a aussi en Italie, en Angleterre ou ailleurs. Il y’en a aussi dans les pays considérés comme des paradis fiscaux ainsi que sur le continent américain au Canada notamment. Il y’en a aussi dans d’autres pays arabes comme le Liban, l’Egypte ou encore dans des pays du Golfe.
Parmi ces derniers, le Qatar, l’allié le plus sûr de la Troika et véritable relais américain pour le « printemps arabe » (depuis quand les pays du Golfe se sont-ils découverts subitement des convictions démocratiques ???) va faire un geste supplémentaire en direction du gouvernement tunisien actuel en promettant de ne plus vouloir servir de « terre d’accueil » à l’argent sale tunisien. En effet, les Qataris ont affirmé leur volonté d’aller en ce sens et d’accélérer le processus de leur acquisition de nouveau par la Tunisie.
Tant mieux pour la Tunisie qui pourra récupérer ainsi l’argent détourné par les anciens pilleurs démoniaques du pays d’autant plus que les procédures dans certains pays « amis » sont plus expéditives qu’ailleurs surtout en Europe où cette action exigera certainement beaucoup plus de temps et d’efforts !