Selon le site web du magazine américain Time, Hillary Clinton a appelé personnellement Moncef Marzouki pour lui demander d’assurer la sécurité de l’ambassade et du personnel diplomatique américains. Suite à cet appel de la secrétaire d’état américaine, « des centaines de membres de la garde présidentielle très bien armés » ont été envoyés sur le champ de bataille selon le journal. Leur intervention a été décisive dans le sauvetage du staff de l’ambassade américaine.
Ce soir Adnen Mnassar, le porte-parole de la Présidence de la République, intervenant dans un débat sur la chaîne nationale de télévision Watanya 1, a confirmé que l’intervention de la garde présidentielle a évité « une catastrophe au pays ». Mnassar avait confié cette crainte à Time : « Nous avions très peur de l’éventualité qu’il se passe quelque chose de similaire à ce qui s’est passé à Benghazi ».
Les déclarations de Mnassar apportent du crédit à certaines indiscrétions selon lesquelles la garde présidentielle a exfiltré l’ambassadeur américain et ses collaborateurs évitant ainsi un scénario similaire à celui vécu en Libye.