Pour ne pas avoir répondu présent à la convocation de la justice concernant l’affaire de l’ATCE (Agence Tunisienne de Communication Extérieure), le directeur du cabinet présidentiel, Adnene Mansar s’expose à un mandat d’arrêt. C’est en effet ce que rapporte Sofien Sliti, adjoint du procureur de la république au tribunal de première instance de Tunis et également porte-parole du tribunal et du procureur de la République à Shems fm.
La convocation de Adnene Mansar avait été lancée à la suite de l’ouverture d’une enquête concernant la parution du Livre Noir qui a fait l’effet d’un boomerang depuis.
En « séchant » son interrogatoire, le bras droit de Moncef Marzouki risque des poursuites pénales et le juge est en droit de lancer un mandat d’arrêt à son encontre.
Voilà comment nos politiciens donnent l’exemple en matière de respect de la loi et d’indépendance de la justice. Manser, qui a défendu bec et ongles et le Livre et son auteur, n’a pas cru bon d’aller s’expliquer devant le juge d’instruction, banalisant ainsi loi et justice et se croyant au-dessus. En attendant sa version des faits !