Dans un communiqué publié aujourd’hui, le bureau exécutif de Nidaa Tounes s’en est pris au «mauvais héritage» («terka», dans le texte) de la Troïka qui «a fait, d’après le chef du Gouvernement, que la Tunisie est incapable, aujourd’hui, d’affronter les dépenses publiques de 2014, c’est-à-dire qu’elle passe par une crise financière sans précédent depuis l’indépendance».
Signé par le secrétaire général, Taïeb Baccouche, le communiqué ajoute que «la détérioration de la situation du pays est la conséquence de la gestion, de plus de deux ans, par un gouvernement qui a privilégié les intérêts de ses partis et de ses sympathisants au détriment de l’intérêt du peuple et des objectifs de la Révolution, et a géré les affaires publiques tel un butin».
Le parti appelle, ainsi, le gouvernement actuelle à «accélérer l’élaboration de la loi de Finances complémentaires» ainsi que d’assumer la responsabilité de la préparation de la loi des Finances de 2015 afin que «le prochain gouvernement puisse commencer à travailler dans un cadre clair».
Nidaa Tounes demande, par ailleurs, «la révision des nominations basées sur l’allégeance partisane», et «la détermination des responsabilités qui ont conduit à cette situation». Dans ce cadre, le parti appelle le gouvernement actuel à «effectuer un audit précis» du travail gouvernemental dans chaque ministère pour les années 2012 et 2013, et à en publier les résultats avant la fin du moi de mai 2014.